12.29.2005

Fait d'hiver


Jeudi en fin d'après-midi, à la polyclinique de Val-Bélair, une jeune femme de 22 ans a glissé sur une plaque de glace noire. Elle ne s'est heureusement pas blessée, sauf pour une ecchymose sur le coude gauche. Il semblerait que la lègère neige accumulée dans les dernières heures a amorti la chute.

12.22.2005

Comme j'disais un peu plus tôt

Enfin chez moi! Ma maman, mon papa, un lit confo, un frigo plein en permanence, quelqu'un qui s'occuppe de la vaiselle et de la lessive pour moi... Ah! C'est vous dire, même le bruit organisé de frérot fait plaisir à entendre!

Retrouver toutes ces bonnes choses ne fut pas qu'une partie de plaisir. Le périple du voyage. Rahlala. Quelle horreur ! Heureusement que Swiss Air ont un service exceptionnel. Et que ce que je trouve au bout du compte vaut beaucoup plus que tout ce qui a été enduré.

Le départ se fait de Lannion, le jeudi à 17h01, heure locale. TER tout pourri qui m'emmène jusqu'à St-Brieuc. Mais vraiment tout pourri, on se fait barouetter d'un bord pis de l'autre, les sièges sont défoncés, les couleurs dignes du Casault à l'UL: jaune, orange et brun.

Arrivée à St-Brieuc, que 10 minutes pour attrapper mon TGV. Là, c'est bien. Presque personne dans le wagon, la sainte paix dans les trois heures jusqu'à Paris. Seul ennui, on est en retard, mais bon, puisque je passe la nuit à l'aéroport de toute façon, que ce soit ici ou là que je perde mon temps...

Paris. Ah, Paris. Débarquée à Montparnasse vers 21h30, je me renseigne sur comment je me rends à Roissy. On me dit de prendre le RER B. Arrivée à mon point de correspondance, j'apprends que les syndiqués qui travaillent sur cette ligne ont décidé d'une journée de "contestation sociale". Excusez-moi, mais sur ce coup-là, il faut que ça sorte: Maudits Français. Quand vous faites une grève, vous la préparez pis il faut que les gens touchés par cette grève sachent pourquoi vous la faites votre cr*** de grève.

Bon, qu'à cela ne tienne, je finis par embarquer dans un des RER sur six qui passe. Long trajet d'une heure. Je finis enfin par entrer au T2 de CDG. Tout est calme, tout est noir, il n'y a que les petits hommes verts qui font le ménage. Je m'ennuie ferme.

Je décide de regarder un film sur mon portable. Après quoi, je décide de téléphoner chez moi. Bah quoi, à 3h00 du mat', au Québec, il est juste 21h. Je jase un peu avec mon frère. Tout à coup, un homme vert m'adresse la parole. Je lui répond. Je reviens à mon frère. Il me dit: "Lysis, t'as une double personnalité: tu parles normal et tu parles français de France. Tu es comme docteur Jekyll et Mister Hide !"

Euh... j'ai tant attrappé l'accent que ça ? (Ouais, c'est bon, tout plein de gens me l'ont bien fait comprendre à mon retour en terre natale...)

Enfin ! L'heure du chek-in : 6h00. Nous faisons tranquillement la queue, arrive mon tour. L'employée de Swiss Air n'arrive pas à m'enregistrer, stress qui monte. Ça semble sur le point de se régler quand tout à coup, la Police de l'Air et des Frontières remarque à 06h30 qu'il y a un baggage abandonné. Bande de gnufs, il a roulé toute la nuit, vous pouviez pas vous en rentre compte avant? Évacuation de la zone, sans la fin de mon enregistrement. Merde. Le démineur met du temps à arriver. Les gens s'énervent. En fait, ça lui prends 90 minutes avant de se pointer. Finalement, rien. Fausse alerte. Pendant ce temps, notre avion est retardé. Heureusement que j'avais plusieurs heures d'attentes à Zürich, maintenant, il y a en beaucoup moins.

Vol Paris-Zürich. Que de bonheur. On nous offre des chocolats, on se confond en excuses, c'est hyper confo à bord du A320, on nous amène, au choix, soit Le Monde, soit Le Figaro, le goûter est plus que comestible. Et je vous rappelle que je voyage en classe économique. Très bonne impression. Sauf l'accent du pilote. Bon sang. Je ne râlerais plus jamais contre l'accent bavarois maintenant que j'ai entendu l'accent suisse allemand. M'enfin, le personnel de bord est parfaitement multilingue et tout à fait affable.

Arrivée à Zürich. Ah merde. Ils parlent tous allemand avec cet horrible accent. Ah zut. En Suisse ils sont pas convertis à l'euro. Heureusement, quelques uns ont un anglais approximatif et pour les autres, faut croire que ma connaissance de la langue locale n'est pas trop mauvaise : j'ai réussi à me faire comprendre et à à peu près saisir ce qu'ils me racontaient. Pour les euros, Dieu merci, ils les ont tous acceptés. En tout cas, c'est un très bel aéroport et c'est facile de s'y repérer et de s'y déplacer. Pourquoi faire compliqué quand ça peut être si simple ? :-)

Vol Zürich-Montréal. Rien à signaler. Bouffe vraiment très bonne. Personnel de bord toujours aussi aimable. Toujours cet affreux accent. Télé encastrée dans le siège avant avec le choix des films ou encore de jeux du genre " Who wants to be a millionnaire" et "Jeopardy".

Arrivée à Mourial un peu chaotique. En pleine tempête. On a volé pendant 1h au dessus de Dorval avant de pouvoir se poser. Et quand on s'est posé, ce fut impossible d'atteindre le terminal. Trop de neige. Il a fallu attendre que les équipes de déneigement nous fassent une p'tite place. Quand j'étais en France, j'ai pensé écrire au Père Noël pour lui demander de la neige pour Noël. Le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été servie. :-D

Le reste du trajet s'est fait dans la Toyota Avalon de mon papa. Je peux vous dire que les trois petites heures de route m'ont paru bien courtes par rapport à tout ce que j'avais déjà fait.

En tout cas, ça fait du bien d'être chez soi.

12.16.2005

L'Amérique, l'Amérique, je veux la voir...

Ouf! Enfin arrivée. Ça fait maintenant presque 46h que je n'ai pas dormi. Sur ces 46h, environ 40h on été dédiées à me déplacer d'une façon ou d'une autre: TER, TGV, RER, avions (A320 et A330) et voiture (Toyota Avalon).

Pour là tu-suite, je vais au dodo, combattre le jet-lag. Promis, promis, je vais vous raconter mes aventures sur la route. Et pas la semaine des quatre jeudis cette fois!

12.13.2005

I'll be home for Christmas

Et je reviendrai à Montréal! J'arrive vendredi à home sweet home. Une course de deux semaines pour saluer tout plein de gens, se ressourcer de bonne ambiance nord-américaine... Plus que trois dodos!

Je reviens en France le 31 décembre. Je débarque à Paris et je dois être dans ma salle de cours le 3 janvier à 9h. Si y'a des gens qui se cherchent aussi quelque chose à faire et qui veulent bien m'endurer, prière de me contacter ;-)

12.05.2005

Appel à tous !

S'il-vous-plaît, donnez-moi des titres de chansons de Noël. J'ai un blanc total (ya pas de neige ici, ça aide pas pour se mettre dedans!) et nous voulons faire une compilation, question de mettre une ambiance musicale sur l'étage. Nous avons fait les décorations de Noël, nos yeux sont bien contents. Aidez nos oreilles à présent!

11.24.2005

Walking in winter wonderland ?


I'm dreaming of a white... week-end !
Ils annoncent de la neige pour la fin de semaine en Bretagne. Bon, j'y compte pas trop (qui a dit défaitiste?), reste que ça me ferait bien plaisir. Surtout à force de voir les photos d'un peu tout le monde au Québec...
Ah ! C'est beau la neige, surtout de loin :-)

Update: Il y a eu des flocons vendredi !!!

11.10.2005

ARGH!


À ceux qui viennent me voir en disant que je ne poste pas des masses

Je vais poster quand je veux et sur ce que je veux. Arrêtez de me dire que je poste en retard, je m’en fous. « Oui, mais ça perd de l’intérêt pour le lecteur. » L’actualité, j’en bouffe déjà à plus que temps plein, considérant mon domaine d’études. Ce blog, je le fait pour moi, c’est MON carnet de bord de MON expérience à l’étranger. Cessez de me dire quoi en faire. Si vous n’êtes pas contents, arrêtez de me lire et puis basta.
Merdeuh. Vous êtes relou. Trouvez-vous une vie plutôt que de la passer à lire celle des autres.

Compris ? Versteht ? Capito? ¿entendido? Understood ?

11.09.2005

Comme dans les films
À voir Paris si beau en cette fin d’automne… [Part II]

Aller à Paris, c’est se faire son cinéma en temps réel : arrêt sur images (figurées).

  • Un dernier baiser volé au départ du train sur le quai
  • Entendre le roulement des roues sur les rails
  • Rencontrer des gens que l’on connaît pendant l’heure et demie à tuer à Guingamp
  • Le contrôleur de train porte un couvre-chef (maintenant le nom précis de sa casquette/son képi, whatever it was…)
  • Le chef de gare qui siffle dans un sifflet (tellement plus pittoresque que ce qui est offert avec le TGV!)
  • Le jambon beurre au jardin du Luxembourg et les enfants qui y courent après les pigeons
  • Se faire répliquer : « Here’s looking at you, kid » (Ah! Casablanca et Humphrey Bogart, penser que l’on est Ingrid Bergman… ;-))
  • Se photographier en imitant le Baiser de l’Hôtel de ville de Doisneau, mais sur la place de la Concorde
  • Déambuler les Champs-Élysées en chantant Joe Dassin (si si, je l’ai fait!)

11.08.2005

Recette pour une belle journée ou dimanche parisien

  • Grasse matinée
  • Déjeuner dans un petit resto sympa : au menu kir aux marrons, confit de canard, vin et crème brulée
  • Promenade au cimetière du Père-Lachaise
  • Café et franches rigolades (lire : bon sens de l’humour/autodérision)
  • Fondue savoyarde dans le quartier de Saint-Michel
  • Balade dans Paris le soir (que c'est beau!)
  • Crêpes à Beaubourg pour ces messieurs (lui et lui), chocolat chaud pour moi
  • Découvrir la ligne 14 du métro ;-)

Ouais, je sais, ça fait déjà deux semaines, mais bon, la flemme d’écrire…

11.02.2005

Le bon roi Dagobert


photo prise à Versailles le 29.10.2005
Comment faisait-il pour mettre sa culotte à l'envers habillé comme ça? Et si culotte il y a avait, comment Saint Éloi s'est-il rendu compte que sa majesté est mal culottée?

10.29.2005

Sous le pont Mirabeau coule la Seine



Vienne la nuit, sonne l'heure (du train)
Les jours s'en vont je demeure (pas)

10.27.2005

À voir Paris si beau, en cette fin d'automne...
[Part I]

Vacances de la Toussaint, neuf jours de congé. Pensez bien que je n'allais pas rester sur Lannion...
J'ai donc fait appel à la générosité de l'hôte que j'avais déjà évoqué, qui m'avait gracieusement hébergée à mon arrivée en Europe.

Ne vous inquiétez pas : pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Je me porte bien, je m'amuse à Paris, il y a même des moments comme sur les photos de Doisneau! J'écrirai un compte rendu de retour à Lannion, quand je n'aurai rien de mieux à faire. Pour l'instant, je profite de mon court séjour. :-)

10.18.2005

Multiculturalisme


Ce qui est bien dans les cités u, ce sont les rencontres. Depuis mon arrivée, j’ai pu tester davantage de la bouffe internationale plutôt que des plats spécifiquement français.
Petit jeu, vous devinez la nationalité des plats suivants :

  • Krampouezh et sistr
  • Wurstsalat et Obadsda
  • Brigadero et Cashaça

Et ceux-ci, je ne sais pas les noms dans la langue originale, c’est donc tout donné, tout cuit dans le bec ;-)

  • Les mets thaïs préparés par Nattapong
  • Les raviolis chinois home made par Yin
  • Le poisson créole apprêté par Cateline.
  • Du bœuf avec des oignons et je-ne-sais-pas-quoi-mais-c’est-bon cuisiné à la sénégalaise par Ndoumbé ou Ady.

J’attends vos suggestions pour les plats typiquement québécois. Par contre, j’ai quelques contraintes : pas de four (par conséquent pas de pâté chinois ou de tourtière), pas de fromage cheddar donc pas de poutine et pas de sirop d’érable.

10.11.2005

Chauds les marrons!




Dans la série « petits plaisirs du week-end », voici l’épisode du site des Traouiëro.

Ledit site constitue une enclave de verdure à quelques kilomètres de la mer, entre Ploumanac’h et Perros-Guirrec. C’est génial pour aller se balader et s’oxygéner le dimanche après-midi. Pour ceux qui connaissent Duchesnay, c’est semblable, à la différence qu’il n’y a pas foule, qu’on entend bien le gazouillis des oiseaux et les clapotis du ruisseau. De plus, il est réputé pour y accueillir des Korrigans, les elfes locaux. Bretagne, terre de légendes, quand tu nous tiens. On n’en a pas croisé (quelle surprise! ahem). Zut. ;-) Toujours est-il qu’un radieux soleil d’automne nous accompagne, qu’il fait doux (autour de 18 °C) et une légère brise de vent chaud. Ne manquaient que les couleurs.

Bonus de fin d’après-midi : des châtaigniers signalent que leurs fruits sont prêts en nous les balançant sur le coco. Après s’être bien éclaté les mains à ouvrir les machins verts fluo piquants protégeant les marrons, nous emmagasinons notre récolte dans un sac, se promettant bien s’en régaler.

Ne possédant malheureusement pas de foyer et donc de feu adéquat pour faire exploser nos précieuses trouvailles, nous tentâmes une expérience culinaire, qui, ma foi, se révéla fort réjouissante.

  1. Inciser les marrons (pour qu’ils ne se prennent pas pour des balles de ping-pong)
  2. Faire blanchir (5 à 10 minutes)
  3. Enlever l’écorce
  4. Caraméliser (eau + sucre…) dans une poêle
  5. Déguster

Miam!

9.29.2005

Découvertes

Choses qui m'ont étonnée à mon arrivée:
  • Les sirènes des véhicules d'urgence
  • La sonnerie du téléphone qui fait "tululululu" ou "biiiiimp" plutôt que "driiiiiiing"
  • Oh! La rue Plumet, c'est une vraie rue? Ce n'est pas que le nom d'une rue dans Les misérables de Victor Hugo?
  • Les téléphones publics qui ne fonctionnent qu'avec des cartes
  • A Paris, des gens, il y en a partout, tout le temps
  • Les voitures sont minuscules! Ceux à l'arrière, ils font comment s'ils sont grands?
  • Comment ça, pluvieux, la Bretagne? Je n'ai pratiquement que du beau temps depuis mon arrivée :-D
  • Le grmbl de clavier azerty
  • Tous les alcools s'achètent à l'épicerie? Ils boivent sur la rue et dans les autos?
  • Euh, c'est ça, la Seine?
  • Argh! Mais il y a des Mcdos et des Quick partout! Moi qui pensait me sauver des fast-food en Europe...
  • Les ronds-points
  • Les volets ne sont pas que décoratifs, il faut les fermer à chaque soir.
  • L'absence de moustiquaires sur les fenêtres

9.22.2005

Que diable allait-elle faire dans cette galère?


Comme ça, je ne décroche pas?
Évidemment que je ne décroche pas! Idiot! Quand on part vers ailleurs, on s’attend à trouver mieux, on ne va pas chercher quelque chose de pire. On espère un peu secrètement, c'est vrai, que ce sera un peu un eldorado, que comme par magie, tout le négatif que l'on a avec soi disparaîtera. Depuis que je suis arrivée, tout ce que j’avais réussi à peu près bâtir à Québec, je sens que je l’ai totalement crissé à terre. Et, ici, c’est la galère totale : Dans un champ à 3km de toute civilisation, pratiquement pas d’accès à internet, pas de moyen de transport, une chambre trop crottée, archaïque, dans laquelle il y a même un bidet! Quand je me lève le matin et que j’ouvre le volet, je vois des vaches dans le champ d’en face. La citadine en moi a mal, là. Sans parler du fait que le Resto-U fermera dans deux semaines et que trente personnes par étage partageront deux minuscules ronds de poêle et un micro-ondes.

Et les cours, raison pour laquelle j’ai consciemment choisi ce trou perdu : alors là, j’ai vraiment l’impression de régresser. C’est de l’enseignement supérieur universitaire, ça? On nous traite comme des cégépiens fraîchement arrivés. On nous parle tranquillement, on nous montre comment fonctionne une souris d’ordi… Même GL ne nous tenait pas autant la main au département de communication à l’UL. Oui, l’encadrement possède ses avantages, j’en conviens, mais l’appel des présences tous les matins?!? Je n’ai pas subi ça depuis mon secondaire, il y a 5 ans!!! De plus, normalement, quand on est rendu dans l’enseignement supérieur, on est assez responsable pour savoir qu’on doit se présenter en classe et que si on ne le fait pas, généralement on est dans la merde? J'ai droit à une absence non-justifiée dans toute l'année scolaire. Si je dépasse, on me menace de sanctions. C'est quoi ce délire ? J’ai sincèrement l’impression d’être infantilisée. Je suis une adulte pourtant, non? À quelques exceptions près, on dirait qu’on me traite comme un quotient de fougère.

Et vous voyez ça, vous, des gens à l’université qui se lancent encore des avions de papier!?! Des étudiants qui parlent en tout temps plus fort que les enseignants, qui n’écoutent jamais pendant les exposés, qui ne prennent presque pas de notes, qui se font sortir par les profs "pour aller réfléchir dans le couloir", qui fêtent tous les soirs… . Le seul truc qu’ils ne font pas, c’est se lever pour aller à l’extérieur pendant le cours, comme on fait à l’UL. C’est évident qu’à 14 ou 28 par groupe, c’est moins discret qu’à 300.

Et il y a un taux d’obtention du D.U.T. de 100 %. Et c’est une école pas trop mal réputée? Ils ne sont pas sévères ou ce sont tous des génies?

Euh, désolée, Monsieur, madame, mais je prétends à plus/mieux adapté à mes besoins que ça.

Et je veux une voiture et internet en dehors des heures de cours!
JE VEUX RENTRER CHEZ MOI!

Heureusement qu’il y a des gens extraordinaires ici.

Français, Bretons, ne paniquez pas, ce n’est pas la France / la Bretagne que je n’aime pas, au contraire. La Bretagne, c’est bien, en touriste ou avec une voiture et un accès internet. :-P

9.20.2005

Ils ont des chapeaux ronds, vive la Bretagne
Ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons!


(suite avec trois semaines de retard)
Jeudi matin, il est tôt. Je ramasse mes trucs chez mon hôte dont je vous ai déjà parlé. 08h00, mon taxi arrive à la porte pour m’amener à la gare de Montparnasse. Dernier au revoir et c’est parti vers la Bretagne.

À la gare, une question existentielle se pose : euh, c’est lequel mon train? Comment je m’y retrouve, comment je lis mon billet? Quelques bons samaritains m’ont aidée à trouver mon chemin. Heureusement. 08h55, je monte à bord avec mes 40 kg de bagages. 09h10, ce n’était pas un sifflement comme au bon vieux temps des machines à vapeur, mais un signal sonore annonce néanmoins la fermeture des portes. C’est parti pour 3h15 de route à 300 km/h. C’est tout drôle, on ne sent pas la vitesse, c’est super stable. Pas trop confo en classe 2, mais ça va.

Changement de train à Guingamp. Ouep, OK, j’ai rien à propos du TGV…
Il ne reste qu’une demi-heure de voyage avant Lannion. Au moins, dans ce train-ci, j’ai l’occasion d’observer de jolis paysages. ☺

Terminus. Tout le monde descend, moi en dernier : je me bats un peu avec mon sac à dos et mes deux valises.

Bienvenue à Lannuon. (Eh oui, tout est écrit en bilingue ici)

Ici pas de problème pour s’y retrouver, il n’y a qu’un quai. Au bout, le moniteur d’accueil engagé par l’université de Rennes I m’attend. En gros, son boulot pour 15 jours : aider les pauvres étudiants étrangers totalement paumés qui débarquent à l’IUT.
C’est ça, rigolez, rigolez, si vous saviez, vous ririez un peu moins…

Transport jusqu’au campus. Rencontre avec la secrétaire des relations internationales. Formalités administratives à la Cité U. État des lieux, prise de possession de la chambre(j’y reviendrai dans un post ultérieur). Retour vers la gare, nous allons accueillir l’étudiante brésilienne qui étudiera dans le même département que moi. Retour à l’IUT. Après qu’elle eut déposé ses valises, nous nous dirigeons vers le Leclerc, le supermarché le plus près. Ben oui, mode camping : achat d’une assiette, d’une casserole, de quelques couverts, de verres et de denrées alimentaires pour survivre pendant le week-end.

La journée se termine tranquillement : défaire les bagages (enfin!) puis dodo.

Le lendemain, journée d’accueil officielle des étudiants étrangers. Alors là, je vous le dis, ils ont mis le paquet et ça a valu le coup. C’était fichtrement bien organisé et ça m’a permis de faire plusieurs contacts parmi les autres étrangers. ☺

Rendez-vous donné à 09h00. Pour le matin, remplissage de papiers administratifs : l’inscription à l’IUT, enregistrement pour la préfecture (j’attends toujours mon permis de séjour, d’ailleurs), etc. Puis, discours du directeur, de l’infirmière, de la bibliothécaire, du responsable sportif, pour nous faire connaître les services offerts sur le campus. J’y apprends que nous sommes 750 étudiants! Aïe! À mon école secondaire, on y comptait 2000 élèves…
Mon Dieu, faites que ce ne soit pas un Saint-Lawrence College v2.0…

Après le déjeuner, un bus nous transporte à la découverte du coin, qui est magnifique. Bon, visiter le centre de Lannion prend 10 minutes, mais ensuite, les organisateurs nous ont emmenés marcher le sentier des douaniers, sur la côte de granit rose. C’est superbe. Et j’adore l’odeur de la mer. Et le soleil. Il fait chaud et beau, au moins 30 °C. D’ailleurs, depuis 20 jours que je suis en Bretagne, la météo est plus que clémente sur Lannion. Il y a peut-être eu cinq journées au total de mauvais temps. Le prochain que j’entends dire que la région est grise et pluvieuse…

Le week-end se poursuit tranquillement. Le samedi, température élevée et soleil présent, nous allons à la plage. L’eau est autour de 20 °C. Quand je pense qu’à partir de Québec, les gens font 6h de route pour se baigner dans l’océan à 15 °C alors que j’ai roulé 10 minutes pour profiter de la mer et d’un sable fin, pas d’une horrible plage de galets comme on en voit des fois en Nouvelle-Angleterre. C’est ici que nous avons également constaté des différences culturelles : la Canadienne se garroche à l’eau en la trouvant chaude, le Breton la trouve vivifiante, la Brésilienne, la Sénégalaise et les deux Haïtiens n’osent même pas l’approcher tellement elle leur semble glacée!
N’empêche, quel plaisir, je n’aurais pas cru faire saucette dans l’océan un 3 septembre, en Bretagne! :-D C’est le sourire fendu jusqu’aux oreilles, malgré la fatigue, malgré le mal du pays (eh oui) que je me couche le soir même. Je vous ai déjà dit que j’aime la mer?

Dimanche, repos. C’est la rentrée officielle le lendemain, le lundi 5 septembre.

Suite du feuilleton : Mais que diable allait-elle faire dans cette galère?

P.-S. Petite anecdote du jour. Ce midi, alors que je profitais tranquillement du soleil avec des amis, quelqu’un me demande : « Au fait, t’es une Française qui prend l’accent canadien, c’est ça? »
Euh…

9.09.2005

Appel à tous !

Vous êtes Français? Vous connaissez des Français? Vous en connaissez qui pourraient et voudraient m’héberger pour au moins quatre semaines à compter de la mi-avril? Ils habitent dans une ville, pas trop loin des services (bus, supermarché, internet, etc.)? Il y a un média de presse écrite dans leur ville où je peux réaliser un stage?

Contactez-moi par courriel, si vous avez des offres. Ou des gens avec qui je peux en discuter.

Merci!

9.08.2005

Vive la France


Ah Paris ! Ze most romantic city in ze world. Or so they say. En tout cas, c’est joli. C’est même très beau. Enfin, ça dépend des quartiers ;-)

Après avoir récupéré l’ensemble de notre groupe à l’aéroport, vaillants jeunes choisis par l’OFQJ, notre monitrice d’accueil nous fait monter dans un bus. Ce dernier nous amène à notre centre d’hébergement pour notre première nuit française. Le CISP Kellerman est situé dans le 13e arrondissement. Dépôt de nos bagages dans nos chambres et petite collation pendant laquelle Camille, notre guide, nous décrit le programme pour le temps qu’on passera avec elle, c’est-à-dire jusqu’au lendemain midi.

Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voilà partis dans une première promenade parisienne à pied.
Au milieu des Oh! et des Ah!, nous avons marché, découvert le fonctionnement du métro, visité le quartier du marais dans le 2e arrondissement, vu les cours intérieures de quelques hôtels particuliers, pris des bornes de plein fouet à zieuter partout sauf où nous allions.

La place des Vosges. Wow. Quand j’étais jeune, je possédais un livre Larousse sur la France. Tout d’un coup, j’ai eu l’impression de me retrouver au centre de la photo que j’avais déjà tant regardée. Sensation très étrange de : « je suis ici pour vrai, ce n’est pas le fruit de mon imagination.»

Rentrée au centre d’hébergement, mon hôte des prochains jours m’y attendait déjà pour me filer un double de la clef de son appart. Après quelques considérations techniques, je décide de déposer une partie de mes bagages tout de suite chez lui, ça fera toujours ça de moins à traîner le lendemain!

Il se faisait déjà tard et outre le repas dans l’avion (beurk) et la légère collation du début d’après-midi, je n’avais rien mangé. Mon hôte me suggère alors de découvrir de la cuisine typiquement française. Après une levée de sourcils qui renseignait pas mal sur mon degré d’interrogation, il me dit qu’il me propose le resto « Chez Papa ». Ambiance sympa, excellente compagnie, occasion de poser toutes les questions qui me passaient par la tête sans paraître trop idiote. Après tout, quoi de mieux qu’un Indien de la place pour tout expliquer? Après le repas, mon hôte, toujours aussi charmant, me raccompagne jusqu’au centre d’hébergement, en passant par les quais de la Seine, illuminés.

Ma première journée en France en fut une mémorable.

Le lendemain matin, lever tôt, 07h30. Après un petit-déjeuner, notre groupe se rassemble pour monter dans le car et apercevoir les endroits les plus connus, de façon commentée avant de nous déposer dans nos gares respectives pour quitter vers nos lieux de stage. Encore tout plein d’Oh! de Ah! et de Wow! Je n’énumérerai pas tout, vous n’avez qu’à ouvrir n’importe quel guide touristique. Dans l’après-midi, après avoir acheté mon billet de train pour quitter Paris vers la Bretagne deux jours plus tard, je me rends chez mon hôte. Non seulement est-il patient (avec toutes mes questions…), sympa et galant, il est vraiment attentionné. Il a pensé à moi qui vivais sans le net depuis 3 jours : un câble réseau m’attendait pour que je puisse brancher mon précieux ordi portable à sa connexion internet. Vous pensez que j’ai fait quoi du reste de mon pm? ;-)

En soirée, comme je me disais justement qu’il était idiot d’être à Paris et de ne pas en profiter, voilà mon hôte qui rentre du travail. Illico, il propose de venir avec moi dans ma promenade. Je lui montre le plan « découverte » que ma meilleure amie m’a suggéré et qu’il accepte de suivre de bon cœur. Encore une fois, Paris, le soir, c’est magnifique. Au menu, Trocadéro, tour Eiffel, Champs-de-Mars, place de l’Étoile, Champs-Élysées, place de la Concorde, île de la Cité et île Saint-Louis, cathédrale Notre-Dame, quartiers Saint-Michel et Saint-Germain-des-Prés.

Une autre très belle journée, quoi ☺

Troisième et dernier jour parisien : J’ai vadrouillé, toute seule, toute la journée, comme une grande après avoir réalisé deux opérations essentielles, manger des croissants et me procurer un téléphone portable. Ensuite, à peu près le même programme que la veille, à la différence que c’était dans le jour et que j’ai encore plus flâné, notamment au jardin des Tuileries et que j’ai assisté à l’office des vêpres à la cathédrale Notre-Dame. C’était spécial de penser que depuis plusieurs centaines d’années, le même rituel avait lieu : seule déception, ce n’était pas en latin! En cette dernière journée, j’ai aussi fait une vraie touriste de moi et j’ai monté jusqu’au 2e étage de la tour Eiffel à pied. Même pas dur! Et superbe vue sur Paris, au coucher du soleil. En prime, j’ai traîné assez longtemps au Trocadéro pour les illuminations de la tour scintiller entre 21h et 21h10. C’est kitsch, mais ça fait son effet. Suis rentrée immédiatement après, le lendemain matin, je devais prendre mon train à Paris-Montparnasse pour Lannion.

More coming up next, stay tuned.

9.07.2005

Fin du silence radio.



Oui, fin du silence radio. Non seulement suis-je arrivée en France, mais les cours ont commencé à Lannion. J’ai de nouveau accès à Internet. Rassurez-vous, je n’ai pas grafigné de murs encore… de justesse, faut dire, hein.

Comme je n’ai pas trop envie de poster des (trop gros) pavés, mon périple jusqu’à maintenant en plusieurs étapes.

Que raconter en premier?
Par la frénésie du prédépart. Je n’ai pas vu ma dernière semaine au Québec passer. Petite fête chez moi, sorties avec des amis, préparations de bagages, soirées chez d’autres amis, test de valises (ben oui! Il ne fallait pas dépasser les 40 kg), resto avec mes parents, mon frère et sa copine. Tout ça, c’était vraiment trippant. Faisait juste un petit peu mal au cœur, je me disais : c’est la dernière fois avant que…

Dimanche soir. Repas chez moi. Maman, papa, grand-maman. Poisson au menu. Miam. Crispée au peu sur mon côté. Voyez, c’était la dernière cène. Ensuite, vers 19h30, tous en voiture : direction aéroport international Jean-Lesage de Québec. Ma meilleure amie s’est jointe à notre quatuor. Scan des bagages enregistrés, récupération du billet d’avion, enregistrement. Tout se passe bien. Ça me stresse, j’ai chaud. Et ce n’est même pas moi qui traîne mes valises! On monte enfin à la salle d’attente, mon frère vient nous rejoindre et plus tard, sa copine. Plus les minutes s’égrènent, plus les sourires et les rires sont crispés. Non, non, ne dites pas le contraire. Je l’ai bien senti.

Heure de passer dans la salle d’embarquement. Dernier adieu. Dernières étreintes. Les yeux pleins d’eau. Non, ce n’est pas vrai, je ne vais pas pleurer, je suis grande, je suis forte, je suis capable, je suis contente (euh…) d’y aller.

Quelques minutes et blagues (si si, je vous assure) avec les agents de sécurité, je suis on my own, dans la salle de débarquement. JE NE VEUX PAS PARTIR!!!! SORTEZ-MOI D’ICI!!! RAMENEZ-MOI AVEC VOUS!!! VOUS ME MANQUEZ DÉJÀ!

Alors là, le déluge jusqu’à Paris, enfin presque.
Assez pour que j’ai pensé fournir en eau le tiers-monde
Sèche tes pleurs, sèche tes pleurs.

Arrivée à Paris, finalement, après 5h45 de jambes coincées, parce que chez Air Transat, on économise l’espace. Complètement assommée par le vol, je n’ai pas réalisé sur le coup que je marchais sur le sol européen. Entrée au T3, récupération de bagages, passage à la douane.

Alors là, plus besoin d’immunité diplomatique en France, suffit que vous soyez Canadienne. Le jeune douanier, ne m’a jamais demandé les questions habituelles : Que venez-vous faire en France? Combien de temps allez-vous rester? Que venez-vous y faire? Avez-vous quelque chose à déclarer? Il a ouvert mon passeport, vu mon visa et a dit, en tamponnant : « Ah c’est super que vous veniez ici! Bon séjour! »

Euh, c’est tout? Hé ben…

De l’autre côté des portes, rencontre avec la guide d’accueil de l’OFQJ, Camille.

Plus de détails et suite des nouvelles un peu plus tard.
Stay tuned.

8.30.2005

Arrivée !

Bien arrivée. stop. pas une minute à moi. stop. des nouvelles bientôt. stop.

Lysis.

8.20.2005

Le chant des adieux (J-8)

La valse des aurevoirs a commencé.

À Annie, Lise, Monique, Seb, Marie-Ève, Seb, Soeur Isabelle (merci pour le foulard!), grand-maman (merci pour le roti!). (Edit: Marlène, merci pour Carnac et les chocolats!)

À ceux qui viendront à la petite fête : Akelia, Sophie, Amadeo, Émilie, Guillaume, Julie, Marie-Ève, Zia.

À ceux que je n'aurai pas pris /eu le temps de revoir avant de quitter : Rudy, JF, Marjo, Florent.

À mes collègues de travail avec qui j'ai eu des fous rire ou des discussions intéressantes ou juste apprécié travailler avec eux.

À ceux qui me restent encore à saluer.

Merci à tous, merci pour vos bons mots d'encouragement, pour vos "bon voyage", pour vos "profites-en pour nous!", pour votre gentillesse.

Petite déprime, vous allez me manquer.

Merci de me rappeler que je ne pars pas dans la brousse (mais euh, z'ont même pas le net en CitéU et vous dites que c'est pas la brousse !?!), que vous avez confiance en moi (plus que moi d'ailleurs!), que je vais m'en sortir, que ça va être une expérience géniale. Je sais bien tout ça. C'est toujours agréable de le réentendre, de se sentir épaulée et soutenue par ceux qui nous sont chers.

Ça fait plaisir, les amis, vraiment.

Ce n'est qu'un aurevoir pour la plupart, un adieu pour d'autres. Pendant l'an que je ne serait pas avec vous, nous ne serons plus sur le même chemin. Je souhaite sincèrement que ça ne déviera pas trop et que nous nous recroiserons !


Anyway, I'll miss you guys.

8.11.2005

Gettin' real.


J'ai reçu ma convocation de départ de l'OFQJ.

C'est vraiment vrai que je pars.

Jusqu'à maintenant, je n'avais pas réalisé. Je crois que je ne me rends toujours pas compte complètement. Peut-être que lorsque l'avion aura décollé? Ou encore quand je foulerai le sol européen au T3 de Charles-de-Gaulle à Paris? En entendant les gens parler avec un accent qui n'est pas le mien?

C'est comme si, de toutes les démarches faites depuis janvier dernier, aucune ne m'avait secouée autant que cette confirmation de mon vol. C'était toujours un peu dans le flou « artistique » des merveilles de l'administration. Il ne s’agissait pas cette réalité brute, concrète : embarquer à bord de l'avion qui me mènera à 6000 km de tout ce que j'ai déjà connu.


Dans les choses plus superficielles : J'ai aussi reçu une étiquette à bagage spéciale : J'ai droit à un surplus de 20 kg en bagages! 40 kg au total! Trop cool, je vais pouvoir faire une fille de moi et apporter tout plein de trucs inutiles dont je ne me servirai pas. ;-)

8.06.2005

Bof, ce n'était que ça ?

Hé bé, il n'y avait pas de quoi s'énerver. J'ai obtenu mon visa au Consulat général de France à Montréal en 10 minutes. Bon, d'accord, après une attente de 4h, mais pour moi, tout s'est déroulé sans problème, contrairement aux Congolais et à la Bulgare qui étaient également présents. J'ai même cru apercevoir l'agente pousser un soupir de soulagement en voyant ma fiche de l'OFQJ... Enfin un cas relativement simple, s'est-elle dit.

Oui, c'était long, oui c'est vrai, ce n'était pas un modèle d'efficacité (un petit peu le bordel pour se diriger dans le consulat, attribution des numéros de façon quasi aléatoire...), mais quand on passe devant l'agent(e), tout va bien. Enfin, à condition d'avoir ses papiers en ordre comme moi. :-D

Pour le reste, tant qu'à être à Montréal, aussi bien en profiter. J'ai donc joué à la touriste avec Akelia : nous avons fait la route accompagnées notamment de Bénabar, avons fait les boutiques, avons but un pot et mangé de la flammeküche Aux 3 brasseurs rue Saint-Denis, sommes allées au Mont Royal, avons (un peu) cherché la tombe de Nelligan au cimetière de Côte-des-Neiges, avons visité l'Oratoire Saint-Joseph, j'ai bouffé un panier de framboises au complet (gourmande, je sais) et nous sommes revenues par la route 138, le chemin du Roy, la voie terrestre la plus ancienne au Canada.

Voilà pour mes trois jours (en excellente compagnie) dans la métropole.

Si vous voulez des photos, demandez à elle, j'ai laissé la photographe immortaliser des bouts de notre périple !

8.01.2005

Demain matin, Montréal m'attends


Dernier mois, dernières formalités administratives. Je n’ai pas encore eu de problèmes de paperasse, les Français se seraient-ils donc décidés à faire mentir leur administration ?
(wahou, bonjour les préjugés !)

Dernières formalités administratives, dis-je. En effet, il ne me reste que le visa à me procurer. Direction Montréal. Il n'y a que ce consulat qui délivre des visas pour tout l'est du Canada. Oh, je ne suis pas obligée d'y aller, je pourrais envoyer tous les documents par la poste. Mais, ils pensent-y vraiment que je vais envoyer mon passeport par la poste ? Non, mais...

Récapitulons. Tout me semble être réglé et en ordre. Même si le parcours de la combattante a ressemblé par bout à l'épreuve de la maison des fous dans les douzes travaux d'Astérix ! Souvenez-vous, le formulaire bleu avant le formulaire vert qui demandais le formulaire A60 (mais non, c'était le A70 !; le A60 j'te dis)...

La chambre en résidences est réservée (merci infiniment à M.Denis Ruellan et Mme Corinne Diverres !), les procurations pour la banque et le dossier académiques sont rédigées et signées, le billet d'avion est réservé, lettre d'acceptation de l'établissement d'enseignement français reçue, vérification auprès de ma direction de programme à Québec pour la reconnaissance des crédits, prescriptions de mon médecin avec les noms latins, petite réserve de deux mois des médicaments sus-mentionnés. Assurance complémentaire à celle de la RAMQ valide. Best of all : démission effective dans 25 jours du Musée !

Jusqu'à maintenant, tout roule comme sur des roulettes, tous les gens (fonctionnaires publics, employés des deux universités, les gens de l'OFQJ) sont disponibles à souhait, expliquent, réexpliquent, conseillent.... Vraiment, ce que j'entrevoyais comme un calvaire se déroule comme un charme.

Enfin, le visa devrait être la pièce de résistance, en final de cette course aux formulaires. Plus de détails à mon retour de la métropole.

Le ciel ne m'est pas encore tombé sur la tête ? Où est mon fidèle Murphy ?
Pas que je tiens à sa présence, ce serait génial si je pouvais conclure que l'administation française (et québécoise, z'ont pas le monopole des fonctionnaires incompétents!) a failli à sa réputation. :-)

7.30.2005

Final Countdown

Moins qu'un mois et j'aurai quitté le sol canadien vers la France.

Un blog ? Un autre ? Pour y raconter quoi ?

Parce que je quitte ma maman, mon papa, frérot et mes amis, mon confort pour aller étudier un an le journalisme à l'IUT de Lannion. Parce que les interurbains transatlantiques coûtent cher. Parce que de toute façon, le téléphone et moi, on a jamais été copains. Pour ne pas emmerder les boîtes de courriel de toutes mes connaissances avec des envois de groupe.

Aussi bien joindre l'utile à l'utile, ce blog me servira de matière pour les rapports de stages exigés par l'Office franco-québécois pour la jeunesse et le Bureau International de l'Université Laval. Un peu de couper-coller-copier et le tour sera joué !

J’essaierai de poster régulièrement, je ne promets rien. Je crois que l’accès au net sera difficile. Il faut croire que la technologie ne s’est pas rendue à Lannion en Bretagne, il n’y a pas de net en résidences et les labs du département ferment à 18h15… Misère, mais comment ils font pour vivre sans internet ? Ils sont fous, ces Français ;-)

Bienvenue à tous !
ah ouais, pour l'heure du post, ne vous inquiétez pas, je pratique mon décalage horaire ;-)