8.30.2005

Arrivée !

Bien arrivée. stop. pas une minute à moi. stop. des nouvelles bientôt. stop.

Lysis.

8.20.2005

Le chant des adieux (J-8)

La valse des aurevoirs a commencé.

À Annie, Lise, Monique, Seb, Marie-Ève, Seb, Soeur Isabelle (merci pour le foulard!), grand-maman (merci pour le roti!). (Edit: Marlène, merci pour Carnac et les chocolats!)

À ceux qui viendront à la petite fête : Akelia, Sophie, Amadeo, Émilie, Guillaume, Julie, Marie-Ève, Zia.

À ceux que je n'aurai pas pris /eu le temps de revoir avant de quitter : Rudy, JF, Marjo, Florent.

À mes collègues de travail avec qui j'ai eu des fous rire ou des discussions intéressantes ou juste apprécié travailler avec eux.

À ceux qui me restent encore à saluer.

Merci à tous, merci pour vos bons mots d'encouragement, pour vos "bon voyage", pour vos "profites-en pour nous!", pour votre gentillesse.

Petite déprime, vous allez me manquer.

Merci de me rappeler que je ne pars pas dans la brousse (mais euh, z'ont même pas le net en CitéU et vous dites que c'est pas la brousse !?!), que vous avez confiance en moi (plus que moi d'ailleurs!), que je vais m'en sortir, que ça va être une expérience géniale. Je sais bien tout ça. C'est toujours agréable de le réentendre, de se sentir épaulée et soutenue par ceux qui nous sont chers.

Ça fait plaisir, les amis, vraiment.

Ce n'est qu'un aurevoir pour la plupart, un adieu pour d'autres. Pendant l'an que je ne serait pas avec vous, nous ne serons plus sur le même chemin. Je souhaite sincèrement que ça ne déviera pas trop et que nous nous recroiserons !


Anyway, I'll miss you guys.

8.11.2005

Gettin' real.


J'ai reçu ma convocation de départ de l'OFQJ.

C'est vraiment vrai que je pars.

Jusqu'à maintenant, je n'avais pas réalisé. Je crois que je ne me rends toujours pas compte complètement. Peut-être que lorsque l'avion aura décollé? Ou encore quand je foulerai le sol européen au T3 de Charles-de-Gaulle à Paris? En entendant les gens parler avec un accent qui n'est pas le mien?

C'est comme si, de toutes les démarches faites depuis janvier dernier, aucune ne m'avait secouée autant que cette confirmation de mon vol. C'était toujours un peu dans le flou « artistique » des merveilles de l'administration. Il ne s’agissait pas cette réalité brute, concrète : embarquer à bord de l'avion qui me mènera à 6000 km de tout ce que j'ai déjà connu.


Dans les choses plus superficielles : J'ai aussi reçu une étiquette à bagage spéciale : J'ai droit à un surplus de 20 kg en bagages! 40 kg au total! Trop cool, je vais pouvoir faire une fille de moi et apporter tout plein de trucs inutiles dont je ne me servirai pas. ;-)

8.06.2005

Bof, ce n'était que ça ?

Hé bé, il n'y avait pas de quoi s'énerver. J'ai obtenu mon visa au Consulat général de France à Montréal en 10 minutes. Bon, d'accord, après une attente de 4h, mais pour moi, tout s'est déroulé sans problème, contrairement aux Congolais et à la Bulgare qui étaient également présents. J'ai même cru apercevoir l'agente pousser un soupir de soulagement en voyant ma fiche de l'OFQJ... Enfin un cas relativement simple, s'est-elle dit.

Oui, c'était long, oui c'est vrai, ce n'était pas un modèle d'efficacité (un petit peu le bordel pour se diriger dans le consulat, attribution des numéros de façon quasi aléatoire...), mais quand on passe devant l'agent(e), tout va bien. Enfin, à condition d'avoir ses papiers en ordre comme moi. :-D

Pour le reste, tant qu'à être à Montréal, aussi bien en profiter. J'ai donc joué à la touriste avec Akelia : nous avons fait la route accompagnées notamment de Bénabar, avons fait les boutiques, avons but un pot et mangé de la flammeküche Aux 3 brasseurs rue Saint-Denis, sommes allées au Mont Royal, avons (un peu) cherché la tombe de Nelligan au cimetière de Côte-des-Neiges, avons visité l'Oratoire Saint-Joseph, j'ai bouffé un panier de framboises au complet (gourmande, je sais) et nous sommes revenues par la route 138, le chemin du Roy, la voie terrestre la plus ancienne au Canada.

Voilà pour mes trois jours (en excellente compagnie) dans la métropole.

Si vous voulez des photos, demandez à elle, j'ai laissé la photographe immortaliser des bouts de notre périple !

8.01.2005

Demain matin, Montréal m'attends


Dernier mois, dernières formalités administratives. Je n’ai pas encore eu de problèmes de paperasse, les Français se seraient-ils donc décidés à faire mentir leur administration ?
(wahou, bonjour les préjugés !)

Dernières formalités administratives, dis-je. En effet, il ne me reste que le visa à me procurer. Direction Montréal. Il n'y a que ce consulat qui délivre des visas pour tout l'est du Canada. Oh, je ne suis pas obligée d'y aller, je pourrais envoyer tous les documents par la poste. Mais, ils pensent-y vraiment que je vais envoyer mon passeport par la poste ? Non, mais...

Récapitulons. Tout me semble être réglé et en ordre. Même si le parcours de la combattante a ressemblé par bout à l'épreuve de la maison des fous dans les douzes travaux d'Astérix ! Souvenez-vous, le formulaire bleu avant le formulaire vert qui demandais le formulaire A60 (mais non, c'était le A70 !; le A60 j'te dis)...

La chambre en résidences est réservée (merci infiniment à M.Denis Ruellan et Mme Corinne Diverres !), les procurations pour la banque et le dossier académiques sont rédigées et signées, le billet d'avion est réservé, lettre d'acceptation de l'établissement d'enseignement français reçue, vérification auprès de ma direction de programme à Québec pour la reconnaissance des crédits, prescriptions de mon médecin avec les noms latins, petite réserve de deux mois des médicaments sus-mentionnés. Assurance complémentaire à celle de la RAMQ valide. Best of all : démission effective dans 25 jours du Musée !

Jusqu'à maintenant, tout roule comme sur des roulettes, tous les gens (fonctionnaires publics, employés des deux universités, les gens de l'OFQJ) sont disponibles à souhait, expliquent, réexpliquent, conseillent.... Vraiment, ce que j'entrevoyais comme un calvaire se déroule comme un charme.

Enfin, le visa devrait être la pièce de résistance, en final de cette course aux formulaires. Plus de détails à mon retour de la métropole.

Le ciel ne m'est pas encore tombé sur la tête ? Où est mon fidèle Murphy ?
Pas que je tiens à sa présence, ce serait génial si je pouvais conclure que l'administation française (et québécoise, z'ont pas le monopole des fonctionnaires incompétents!) a failli à sa réputation. :-)